L’accès à ces formations passe généralement par des épreuves de sélection, écrites et/ou orales. Le niveau requis pour postuler est variable, en fonction de la formation visée. Ainsi, les formations des niveaux V et IV ne nécessitent pas la possession du baccalauréat contrairement à celles des niveaux supérieurs. Par ailleurs, le législateur a prévu, en fonction de l’expérience professionnelle ou d’autres titres ou diplômes obtenus antérieurement, des dispenses ou des allègements partiels.
Enfin, la Vae permet, depuis 2002, l’obtention des différents diplômes en travail social sous réserve de la recevabilité du dossier (il faut notamment satisfaire aux conditions fixées par la loi relative à la formation et l’expérience professionnelles) et de la validation des épreuves par les jurys Vae mis en place par les Drjscs (pour les assistants familiaux, les auxiliaires de vie sociale, les aide médico-psychologique, les techniciens de l’intervention sociale et familiale, les éducateurs de jeunes enfants, les assistants de services sociaux, les cadres de service ou responsables d’unité d’intervention sociale, les médiateurs familiaux, les ingénieurs sociaux), par le Rectorat via les Dava (pour les moniteurs-éducateurs, les éducateurs spécialisés, les éducateurs techniques spécialisés, les conseillers en économie sociale et familiale) et par l’Ehesp (pour les directeurs d’établissements sociaux).
Si l’appellation « étudiants en travail social » est communément usitée, formellement les statuts diffèrent suivant l’âge, l’expérience professionnelle, la situation personnelle :
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