Dans cette élaboration, les lieux de stage et les écoles participaient, ensemble, de cette dynamique.
Avec la réforme des diplômes - le premier réformé étant celui d’assistant de service social - l’alternance va se préciser. Et une première précision est, assurément, la mutation du « lieu de stage » en « site qualifiant ». Le décret de 2004 définit ainsi cette nouvelle appellation : « une organisation professionnalisante, tant de la pratique professionnelle que de l’acquisition de savoirs et de connaissances complémentaires ». Théorie et Pratique ne sont donc pas des catégories étanches, localisées et circonscrites dans un seul espace ou un seul temps. La notion d’alternance intégrative viendra, encore un peu plus, dans une dynamique de co-construction, souligner l’implication et l’engagement plus grands de chacun des acteurs du processus formatif. L’ensemble du site qualifiant est désormais concerné par l’accueil d’un stagiaire à travers les notions de : responsable du site qualifiant, référent professionnel, formateur ou tuteur, personnes ressources, équipe… Les rôles de chacun sont précisés.
Ce nouveau dispositif nécessite un cadre contractuel qui se décline habituellement en trois conventions :
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La première, formalisante, dite « convention cadre », cosignées par les représentants respectifs de l’établissement de formation en travail social (Efts) et du site qualifiant (Sq).
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La deuxième, administrative, le plus souvent nommée « convention tripartite » ou convention de stage », est cosignée par les représentants de l’Efts, du Sq et par le stagiaire.
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La troisième, pédagogique, précise les modalités pédagogiques (objectifs de stage en référence aux domaines de compétences, modalités d’évaluation, etc.). Elle est généralement cosignée par les formateurs de l’Efts, du Sq et par le stagiaire.
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Pour plus de précisions, voir le Glossaire et le chapitre sur L’alternance intégrative.
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